vendredi 30 mars 2007

Café Charra


La grand-rue, le café Charra et la patache vers 1913

mercredi 28 mars 2007

La vieille remise (4)



Photo du jour : ce ne sera bientôt plus la vieille remise!!!!

On ne verra plus les vieilles portes rouges (c'étaient d'ailleurs les anciennes portes du "café de la Gaîté") : elles sont parties à la déchetterie...

C'est le moment d'en dire un peu plus sur ce lieu:
Quand la soeur de Martial Mottinot, Jeanne a repris le café, la remise est devenue la "salle Jeannette". Le sol était en terre battue.
Et on y dansait entraîné par "Chou" l'accordéonniste.
Une dame qui passait devant le bâtiment au début de la rénovation s'est écriée "mais j'ai dansé ici"
Je dois la recontacter et dès que j'aurai son témoignage je le noterai ici.
Il y avait aussi des séances de cinéma dans les années 50.






lundi 26 mars 2007

Madame Sylvestre : "Toinou"



Madame Sylvestre est née à Peyrins.
Je l'ai rencontrée cette après-midi.

Elle habite actuellement au "Pied de Peyrins" une maison qui abritait une communauté de religieux.







Je vous la présente devant sa maison.

Dans les prochaines notes, je lui donnerai la parole pour qu'elle raconte ses souvenirs.



Nous commencerons notre promenade dans le village par la place du Nord où elle a tenu pendant longtemps l'épicerie.




















samedi 24 mars 2007

La vieille remise (3)

.
Martial Mottinot, né en 1911, a connu le bâtiment au début du XXe siècle. C'est son père qui a acheté la remise.
"Des rétameurs venaient y travailler les jours de mauvais temps. Sinon ils étaient sur la place. Ils venaient boire un coup au café en face qui s'appelait alors le café de la Gaité.
C'étaient des Italiens.
Des gens venaient dormir dans la fenière. Mon père les fouillait pour qu'ils ne gardent pas avec eux leurs briquets: la mèche des briquets à amadou pouvait rester allumée et avec la paille les risques d'incendie étaient grands.
C'était des gens auquels le bureau de bienfaisance donnait des bons. Ils allaient manger au château de Salmar chez le fermier et ils venaient dormir là.
Après la guerre de 14-18, des soldats qui allaient en manoeuvre s'arrêtaient là.
Les sous-officiers réquisitionnaient la cuisine. Ils laissaient du café (à moudre) à la
mère.
On mangeait comme eux.
La roulante pour la troupe était sur la route de Génissieux après le virage à gauche. C'était le coin des gosses aussi.
Les gosses étaient contents quand les soldats venaient.
Peyrins était une commune étape.
Le bâtiment était aussi un écurie.
Les chevaux des officiers allaient dans l'écurie. Il y a avait de la place pour 4 chevaux à droite où se trouvaient le ratelier et le fourrage.

Patience !!!

Ce blog avance lentement : le travail de collecte prend du temps et surtout la retranscription des souvenirs recueillis est un peu longue car j'ai peur de déformer les propos qui m'ont été dits...J'espère qu'au fil du temps la mise en ligne de notes sera plus régulière!!!
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