dimanche 25 novembre 2007

Quelques instants avec Toinou

Je suis allée voir Toinou la semaine dernière et nous avons continué à nous promener en souvenirs dans Peyrins.
Après la place du Nord, elle me parle d'un petit bout de la rue principale autrefois.
Avant la boulangerie Serve qui est maintenant un salon de toilettage pour chiens, Mr et Mme Fantin tenaient une boulangerie coopérative.
Plus bas il y avait "l'Economique" peint en vert.
Le salon de coiffure : c'était le bureau de tabac de Mme Revol pendant la guerre. Elle l'a tenu jusqu'à sa mort.
A la place des infirmières, le café de Madame Dumoulin qu'on appelait "la marquise", la maman de Suzanne Fiori qui fut secrétaire de mairie jusqu'à sa retraite.

Avant le "Chalet", il y avait le café Avignon qui faisait hôtel et sans doute avant l'hôtel de Voyageurs café Achard (photo de 1913)


Dans l'angle il y avait un bureau de tabac.


La poste était à la place de la boucherie Hensch (qui a remplacé la boucherie Houillon, qui a remplacé la boucherie Tardy...)

Mr Roger Sylvestre son mari, se souvenait d'avoir entendu sonner le tocsin annonçant le début de la guerre de 14-18. Il avait 4 ans.

J'ai rencontré Magali

Grâce à ce blog j'ai rencontré Magali.
Elle me parle de Peyrins dans les années 70.
Chez Toinou, elle allait chercher des bonbons.
Le mercredi après-midi, les enfants recherchaient le fameux tunnel de Châteauroux.
les pognes et les pantins de Mr Blache étaient les meilleurs du monde!!!
Un de ses meilleurs souvenirs : l'allée de platanes. Elle est toujours là et le petit mur aussi. les enfants grimpaient dessus en allant à l'école.
Je lui ai envoyé une photo retrouvée dans les photos de Martial Mottinot, elle trouve que ça n'a pas changé!!!

jeudi 22 novembre 2007

le domaine du bois

Le domaine du bois
Je suis allée voir Françoise pour qu'elle me parle de sa maison. Elle m'a raconté quelques anecdotes
Nous nous trouvons dans ce qui était sûrement la maison d'habitation. Les fermiers vivaient dans une seule pièce. D'autres pièces ont été aménagées dans ce qui étaient les granges et les écuries.
Mme Capellino est née près de la cheminée : Son père a planté un if le jour de sa naissance.

Françoise et son mari ont acheté la maison en 1967. Elle était inhabitée depuis 30 ans

Ils ont reçu de nombreuses visites de gens qui ont été élevés là : les enfants de l'assistance étaient placés dans des familles d'accueil et là il y en avait une.
Pendant la guerre les gens venaient se refugier dans la grange.






Il y a des vestiges d'une magnanerie.

Quand Françoise et sa famille sont arrivés là , il n'y avait pas le téléphone. Aussi quand il y avait un enfant malade, ils mettaient un petit mot dans la boîte aux lettres, en bas du chemin et le facteur prévenait le médecin!!!!

mercredi 21 novembre 2007

les trois petits cochons

Je viens de découvrir dans le blog collines en réseau qu'ils construisent leur maison de paille.
Me voilà de retour pour une visite guidée à ma façon de Peyrins passé et présent.

samedi 28 juillet 2007

Hôtel Pouva


Mme Alloneau, la fille de Mme Pouva me dit :
"Je regrette que la maison ait été démolie, qu'il y ait eu cessation d'un commerce qui a été florissant, mais la vie continue..."
Mme Pouva est morte en mai 96, la maison a été démolie en mai 97. Elle souffrait de voir son commerce péricliter.
L'histoire de ce café-hôtel-restaurant est racontée par Rolande dans le livre de Michel Madiot "La vie à peyrins de la fin du XIXe au début du XXIe siècle".
Ici je vais mettre des photos qui retracent des moments douloureux : ceux de la démolition du bâtiment. Mais cela fait partie de la vie d'un village, trait d'union entre le passé et le présent.





Le coeur du village évolue

De nombreux changement sont actuellement en train de se faire. Un plan d'urbanisme va continuer la transformation de Peyrins pendant encore de nombreuses années.






Les photos de cet article ont été prêtées par Rolande Alloneau et sont publiées avec son aimable autorisation.

vendredi 13 juillet 2007

Place du Nord

Quelques cartes anciennes de la "place du nord". Les reproductions me sont prêtées par Camille Gaillard
Si quelqu'un pouvait dater ces photos et reconnaitre les gens présents, ce serait très intéressant.











mercredi 4 juillet 2007

vendredi 22 juin 2007

La nouvelle mairie

Inauguration de la nouvelle mairie
Beaucoup de peyrinois sont venu assister à cette belle manifestation.
Des discours, le ruban coupé, concert de l'enemble instrumental, et de l'ensemble vocal, belles décorations, buffet délicieux...
Quelques images pour nous raconter cet événement...

inauguration de la mairie

dimanche 27 mai 2007

Place du Nord

Place du Nord


Commençons par La "maison Grenier"...

Actuellement la boutique informatique ouverte par Thierry et Sylvie Gilot.




Au début du siècle dernier c'était Albert Berruyer qui avait là sa forge.

Il était maréchal-ferrand.
Mme Sylvestre se souvient bien des chevaux qu'il ferrait sur la place.

Il habitait en face : où habite maintenant Mme Effantin. C'était un café.
Mlle Berruyer (Marcelle) jouait du piano. Les enfants écoutaient par les volets entrebaillés.

Plus loin la croix : on y faisait la Fête-Dieu. La procession venait de l'église. Les enfants portaient des corbeilles habillées avec de la dentelle. Elles contenaient des pétales de fleurs jetées au passage du Saint-Sacrement.

Autrefois on faisait des lessives deux fois par an.
Sur la place les "Vivier" (café) tendaient des cordeaux pour faire sécher le linge.

Le jour des Rameaux, les "messieurs Vivier" (Berthe Faure et Madeleine Julien, leurs filles) coupaient du buis et garnissaient la Croix qui se nomme justement Croix-Rameau (au début de la route qui relie la départementale 538 à la départementale 53)

samedi 21 avril 2007

la boulangerie chomel




La maison de Mr et Mme Figuet, après la poste, au bout de la grand'rue était une boulangerie...


Le balcon n'existait pas et on rentrait dans le magasin en descendant quelques marches : il était en contrebas par rapport à la rue. Il n'y avait pas de mur : la façade donnait directement sur la rue.
L'entrée de la boulangerie était donc sous le balcon actuel. A côté il y avait la porte d'entrée de la pièce d'habitation.
La maison a été réhaussée d'un étage.
Le portail n'existait pas. Il y avait un passage ouvert.

En bas côté cour, deux hangars abritaient les fagots de bois. On voit encore les énormes poutres qui soutenaient le toit.
Le bois venait du côté de Roybon : il en fallait des quantités considérables.
Le pain était pétri à la main et cuit au bois.


vendredi 30 mars 2007

Café Charra


La grand-rue, le café Charra et la patache vers 1913

mercredi 28 mars 2007

La vieille remise (4)



Photo du jour : ce ne sera bientôt plus la vieille remise!!!!

On ne verra plus les vieilles portes rouges (c'étaient d'ailleurs les anciennes portes du "café de la Gaîté") : elles sont parties à la déchetterie...

C'est le moment d'en dire un peu plus sur ce lieu:
Quand la soeur de Martial Mottinot, Jeanne a repris le café, la remise est devenue la "salle Jeannette". Le sol était en terre battue.
Et on y dansait entraîné par "Chou" l'accordéonniste.
Une dame qui passait devant le bâtiment au début de la rénovation s'est écriée "mais j'ai dansé ici"
Je dois la recontacter et dès que j'aurai son témoignage je le noterai ici.
Il y avait aussi des séances de cinéma dans les années 50.






lundi 26 mars 2007

Madame Sylvestre : "Toinou"



Madame Sylvestre est née à Peyrins.
Je l'ai rencontrée cette après-midi.

Elle habite actuellement au "Pied de Peyrins" une maison qui abritait une communauté de religieux.







Je vous la présente devant sa maison.

Dans les prochaines notes, je lui donnerai la parole pour qu'elle raconte ses souvenirs.



Nous commencerons notre promenade dans le village par la place du Nord où elle a tenu pendant longtemps l'épicerie.




















samedi 24 mars 2007

La vieille remise (3)

.
Martial Mottinot, né en 1911, a connu le bâtiment au début du XXe siècle. C'est son père qui a acheté la remise.
"Des rétameurs venaient y travailler les jours de mauvais temps. Sinon ils étaient sur la place. Ils venaient boire un coup au café en face qui s'appelait alors le café de la Gaité.
C'étaient des Italiens.
Des gens venaient dormir dans la fenière. Mon père les fouillait pour qu'ils ne gardent pas avec eux leurs briquets: la mèche des briquets à amadou pouvait rester allumée et avec la paille les risques d'incendie étaient grands.
C'était des gens auquels le bureau de bienfaisance donnait des bons. Ils allaient manger au château de Salmar chez le fermier et ils venaient dormir là.
Après la guerre de 14-18, des soldats qui allaient en manoeuvre s'arrêtaient là.
Les sous-officiers réquisitionnaient la cuisine. Ils laissaient du café (à moudre) à la
mère.
On mangeait comme eux.
La roulante pour la troupe était sur la route de Génissieux après le virage à gauche. C'était le coin des gosses aussi.
Les gosses étaient contents quand les soldats venaient.
Peyrins était une commune étape.
Le bâtiment était aussi un écurie.
Les chevaux des officiers allaient dans l'écurie. Il y a avait de la place pour 4 chevaux à droite où se trouvaient le ratelier et le fourrage.

Patience !!!

Ce blog avance lentement : le travail de collecte prend du temps et surtout la retranscription des souvenirs recueillis est un peu longue car j'ai peur de déformer les propos qui m'ont été dits...J'espère qu'au fil du temps la mise en ligne de notes sera plus régulière!!!
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